Geneviève est en business sur le web depuis 2013, elle gère maintenant une entreprise qui génère dans les 7-chiffres et organise le bundle de formations annuel Ka-Ching. C’est aussi la voix qui anime les podcasts Effrontée et Les Vraies Affaires.

Mais surtout Geneviève, c’est une entrepreneure qui a une vision essentialiste du business ! ❌Pas question de sacrifier sa vie et son temps pour son business, mais au contraire, son business est au service de ses objectifs et de sa liberté👍.

Lors de notre échange nous avons aborder plein d’idées intéressantes qui pourraient franchement toutes faire l’objet d’un épisode au complet 🤩 : Qu’est-ce que la productivité ? Comment poser ses limites et limiter son temps de travail ? Comment trouver sa zone de génie ? Quel business modèle adopter en fonction de ses objectifs ?

On fait les présentation avec Geneviève

Ce que je fais a beaucoup évolué, surtout entre 2022 et 2023. Dans le passé, j’étais formatrice et j’aidais les gens à générer plus de revenus en travaillant moins 💰, en utilisant des formations en ligne et l’affiliation. J’avais une vision essentialiste de l’entrepreneuriat, donc je ne fais que le nécessaire pour générer un maximum d’impact, mais seulement si cela fonctionnait avec ce que l’on voulait dans la vie.

Depuis la fin de 2022, j’ai fait une transition vers un nouveau modèle d’affaires. Ça ne me tentait plus d’être formatrice. Ce que j’aime beaucoup et ce qui est un peu plus ma zone de génie dans la vie, c’est d’organiser des événements et de rassembler des entrepreneurs extraordinaires qui sont inspirants, mais aussi qui repoussent les limites de ce qui est possible en entrepreneuriat. J’aime beaucoup les gens qui challengent les modèles, et donc j’ai commencé à créer de grosses expériences qui rassemblent des entrepreneurs, pour les entrepreneurs. Je deviens donc animatrice et organisatrice et plus formatrice 😊.

Geneviève, c’est une entrepreneure qui a une vision essentialiste du business, pas question de sacrifier sa vie, son temps pour son business mais au contraire, son business est au service de ses objectifs, et de sa liberté

Un parcours entrepreneurial qui remonte à 2013 et qui a bien évolué

Démarrage dans l’infopreneuriat en 2013 en duo

Quand j’ai commencé officiellement en 2013, j’étais en partenariat avec mon mari, qui n’était pas encore mon mari à l’époque. On créait des produits d’information et mon travail était plus axé sur le branding, la stratégie et le marketing. Comme tout bon duo, nous nous partagions les tâches. Après un certain temps dans ce modèle à deux, j’ai ressenti le besoin d’être plus visible, car j’étais tout le temps derrière le rideau, dans l’arrière scène, à aider à faire en sorte que tout fonctionne.

Lancement des « Vrais affaires » en 2018

En 2018, j’ai lancé mon propre podcast, intitulé « Les Vraies Affaires »🎙️, qui est encore disponible, mais que je n’anime plus maintenant. Mon objectif avec ce podcast était de partager tout ce que j’avais appris en voyageant ✈️. Nous avons rencontré beaucoup d’entrepreneurs qui avaient des modèles d’affaires en ligne différents et je voulais les faire découvrir aux gens, pour qu’ils puissent se reconnaître dans tout ce qui existe et sachent que cela existe. Je pense qu’un des problèmes est que l’on se fixe sur un modèle qui devient tendance et que tout le monde veut faire, comme le marketing de contenu peut l’être en ce moment, et que c’est la seule chose qui existe. Mais à une époque, c’était juste avoir un blog ou devenir un influenceur lifestyle.

Mon objectif était vraiment de montrer aux autres ce qui existe et cela m’a amené à parler de mon expérience d’entrepreneur en ligne, de mon expérience de formatrice, car j’avais aussi créé des formations dans le passé, et de parler aussi du lifestyle que j’avais de travailler moins, mais de générer des revenus exponentiels. On travaille une fois pour créer une formation, puis on peut vendre ce produit-là à l’infini. Ce lifestyle m’a amené à beaucoup changer.

Une nouvelle saison qui a démarré en 2022

Finalement, en 2022, je me suis sentie moins à l’aise dans ce modèle et j’ai passé à une nouvelle saison 🌈. Beaucoup de personnes pensent qu’il n’y a qu’un modèle et que c’est ce qu’elles doivent faire à l’infini, et elles vont repousser finalement ces saisons en se disant : « Si je laisse tomber, est-ce que c’est un échec ? » Alors que l’entrepreneuriat, au contraire, c’est aussi écouter ces saisons et c’est aussi comprendre quand c’est une saison qui se termine et une autre qui commence, et savoir quand c’est juste inconfortable, parce que cela challenge, ou quand ce sont juste de fausses croyances. Être capable de déterminer cela et de naviguer dans ce processus, c’est ça l’entrepreneuriat.

Donc, être capable de déterminer ça et de naviguer dans ce processus, c’est ça l’entrepreneuriat.

Mes transformations ont juste suivi mon processus qui s’est affiné au fur et à mesure que j’ai pris confiance en ce que je faisais et maintenant, je vais juste avancer parce que je sais que j’ai raison.

Plus on avance, plus on expérimente dans l’entrepreneuriat, plus on se connaît et on arrive à découvrir des zones de génie, parce qu’on teste et qu’on se dit : « C’est ça que j’aime faire » et cela permet de guider ce qu’on fait.

Être formatrice, c’est ce qui faisait du sens pour moi, car j’ai appris quelque chose par moi-même et maintenant je peux l’expliquer à d’autres personnes et partager les connaissances. Mais je n’aimais pas faire du one-to-one, c’était quelque chose que j’avais mis de côté depuis longtemps.

Mais en essayant et en faisant trois éditions du bundle Katching, j’ai vu que c’est dans cela que j’excelle. Pourtant, pendant longtemps, j’ai refusé de voir cela comme mon business, mes projets ou mon succès, parce que c’était le trafic des autres. Donc, au lieu de prendre la part de crédit qui me revenait, je la diminuais en disant : « Oui, mais c’est le contenu des autres » ou même « Oui, mais c’est le trafic des autres » et je ne ferais jamais ces revenus-là sans le trafic des autres. Ce qui est réel, mais en même temps, le produit, le concept et l’événement n’existeraient pas sans moi, sans mon idée, sans ma gestion, sans mon équipe aussi.

Au final, cela m’a pris beaucoup de temps avant d’accepter cette zone de génie à cause de ma fixation et du fait que je voulais vraiment rester dans le modèle où j’étais. J’ai pris du temps à challenger cette idée et depuis, il y a comme une espèce de renaissance qui s’est faite 🤩.

Mettre le doigt sur sa zone de génie et l’assumer

Il y a beaucoup de personnes dans ce cas-là. Ce n’est pas si facile de mettre le doigt sur sa zone de génie, car pour toi, la zone de génie, c’est quelque chose que tu aimes faire et qui est facile pour toi, sur lequel tu as de la valeur à apporter. Mais comme tu aimes cela, tu ne vois pas toujours cela comme quelque chose qui a de la valeur et que c’est du travail que les autres personnes n’aiment pas forcément. Et moi, je suis douée là-dedans et j’aime cela. Ce n’est pas évident de l’intérieur de se dire : « Ça, je sais le faire, j’aime cela et je suis bonne là-dedans ». Ce n’est pas si facile que cela à pointer du doigt sans un avis extérieur.

Il y a beaucoup d’avis extérieurs, mais souvent on ne veut même pas les écouter. C’est souvent sur la zone de génie que l’on va nous poser des questions : « Comment est-ce que tu as fait ? » etc. Et justement, j’ai eu beaucoup de questions ces dernières années sur comment on crée un bundle et je ne voulais pas encore créer une formation pour d’autres. Et comme le marché du business en ligne en France est très petit, au Québec encore plus petit, j’ai déjà beaucoup de mal à trouver de nouvelles formations chaque année qui remplissent tous mes critères.

Donc, il y a aussi une question de savoir si j’arrive à assurer mon propre marché en enseignant cela. Pour moi, cela me paraît simple : si tu es capable de faire un lancement et de l’affiliation, 1+1 fait 2. Mais de l’intérieur, cela fait beaucoup de travail d’assumer cette spécialité, cette expertise que souvent on a du mal à ajouter comme titre quand on se décrit.

Arriver à mettre le doigt sur cette zone de génie, qui évolue aussi avec le temps, n’est pas complètement fixe, mais arriver à déterminer la valeur et la chose qui fait qu’on s’éclate et sur laquelle on peut avoir le plus d’impact sur les gens, c’est un espèce de combo gagnant entre ce que nous aimons faire et ce que nous pouvons apporter au monde.

Il faut tester dans les choses qui nous passionnent, essayer et si ça fonctionne tant mieux, on continue de creuser et si ça ne fonctionne pas, OK on passe au suivant. Juste, rester dans l’action nous donne de l’information, de l’information positive ou négative, mais dans tous les cas c’est de l’information qui nous fait avancer et qui nous permet d’être de plus en plus capable de mettre le doigt sur la chose.

Geneviève, c’est une entrepreneure qui a une vision essentialiste du business, pas question de sacrifier sa vie, son temps pour son business mais au contraire, son business est au service de ses objectifs, et de sa liberté

S’organiser pour gérer son business sans sacrifier sa vie de famille

Respecter des limites

On voit cela comme quelque chose de magique ou un secret, mais en fait il n’y en a pas, c’est juste s’engager à respecter des limites, des horaires. Et c’est vraiment simple comme réponse, mais c’est le cas : mon horaire fait en sorte que je ne peux pas déborder. Une chose qui m’aide aussi beaucoup, c’est que j’ai mon fils 🧒 avec moi, en voyage ou à la maison, sauf si on a une baby-sitter qui vient nous aider. Mais quand il est avec moi, il faut que quelqu’un s’en occupe, que ce soit mon mari ou moi. N’importe quel parent qui travaille avec un enfant de cet âge-là sait que c’est impossible.

Donc, c’est une très bonne chose que je l’aie à la maison avec moi pour le voir grandir, mais aussi pour mon entreprise et mon horaire, car cela me force à être présente avec lui et à mettre le business de côté. Quand on l’a toujours avec nous, sans baby-sitter, avec mon mari, on se partage la semaine en deux. Tout dépend de l’horaire des uns et des autres, et il y en a un qui prend le matin et l’autre l’après-midi. Cela fait en sorte que ça fonctionne et que ça me force à faire ça.

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Établir des horaires

Après, j’ai établi des horaires. Par exemple, quelqu’un qui essaie de prendre rendez-vous avec moi doit passer par mon calendrier 📅 ou il y a des règles qui sont en place pour faire en sorte qu’on ne peut pas prendre des rendez-vous n’importe quand. Ou moi, je passe sur leurs calendriers, et c’est toujours moi qui décide, même si c’est plus difficile quand c’est moi qui décide, surtout quand on voyage et qu’il y a les fuseaux horaires. Mais dans tous les cas, on est capable nous-mêmes de respecter nos propres limites en choisissant l’heure.

Donc mettre en place ces limites-là, à quelle heure c’est le dîner 🍴, le déjeuner 🍔, tous ces blocs sont dans mon horaire et ça fait en sorte que ça bloque les agendas, même celui de mon mari, parce que j’ai besoin de travailler 💼. Et quand je travaille, je ne suis pas à la maison , c’est très personnel, mais moi, je sors de la maison, je ne veux pas être dérangée par mon fils, ou mon mari, et je ne vais pas faire le ménage, donc je quitte la maison, je fais mes trucs et quand je rentre, je suis à la maison 🏠.

Je pense que c’est un des avantages du salariat , car quand on travaille pour quelqu’un d’autre, on est dans un certain endroit , on laisse les trucs quand on a fini la journée, et on revient à la maison 🏠, donc on est capable d’avoir une séparation plus claire. Quoique ça fait longtemps que je n’ai pas été dans le salariat, et j’imagine que depuis 2020, la limite est un peu plus floue avec le télétravail 👩‍💻, mais dans tous les cas, c’est plus difficile d’avoir cette organisation en tant qu’entrepreneur, parce qu’on doit prendre ces décisions-là, et personne ne va les prendre pour nous 💪, donc vraiment mettre en place ces limites-là.

Savoir dire non

💻 Et savoir dire non à la plupart des choses, dans le sens d’avoir une vision essentialiste, ce n’est pas du minimalisme qui est un concept par rapport à ce que l’on possède. L’essentialisme, c’est plus faire l’essentiel qui est aligné avec nous, donc que ce soit personnel ou au niveau de l’entreprise, c’est quoi nos objectifs, qu’est-ce qu’on veut faire, c’est quoi nos valeurs. Et si notre objectif c’est de travailler moins, alors le one-to-one ce n’est pas vraiment une bonne option dans le sens où pour générer des revenus, il faut travailler, on n’a pas le choix, il faut qu’on soit physiquement là ou à travers Zoom pour générer des revenus.

🤔 Il y a ces leviers-là à prendre en considération : comment est-ce que je peux générer plus ou même les dépenses ? Ce sont ces leviers qui vont aider à prendre des décisions, mais de savoir quels sont nos vrais objectifs personnels parce que je crois fondamentalement que l’entreprise est là pour servir l’entrepreneur. Si on ne se pose pas ces questions de comment est-ce que mon entreprise peut me servir, elle ne le fera pas. Elle va prendre tout l’espace qui est disponible, elle va dire oui à tout parce que tout est une opportunité et au final, on va perdre un peu de vue à quoi est-ce qu’elle sert cette entreprise.

🙌 Il y a beaucoup d’entrepreneurs qui se lancent en affaires pour être plus libre, pour avoir plus de temps, mais c’est le pire mythe parce qu’il devient esclave de leur business. Donc, au final, apprendre à dire non. Après comment les gens vont réagir, c’est quelque chose à travailler parce que ça dépend des personnes, mais au final, se protéger de ça en expliquant : ça ne fait pas partie de mes objectifs. Il faut savoir où est-ce que l’on va pour se poser les bonnes questions, être capable de mettre en place les bons processus qui vont nous permettre d’atteindre l’objectif de travailler moins et de vivre plus.

Geneviève, c’est une entrepreneure qui a une vision essentialiste du business, pas question de sacrifier sa vie, son temps pour son business mais au contraire, son business est au service de ses objectifs, et de sa liberté

Il faut pas dire oui pour être apprécié des autres, il faut dire oui parce que ça nous fait plaisir et que c’est aligné avec notre vision. Et quand on dit non, c’est pour les mêmes raisons. On doit s’entourer de partenaires et de collaborateurs qui comprennent ça et qui sont aussi à l’aise de nous dire non si ça ne fonctionne pas. 🤝

Honnêtement, je collabore avec plein de personnes que ce soit avec le bundle, le podcast, j’offre plein d’opportunités aux gens et il y a des gens qui me disent non et je suis contente qu’ils me disent non, car ça me permet d’aller vers quelqu’un pour qui ce sera un vrai oui. Je ne veux pas non plus mettre la personne dans une situation inconfortable où elle doit se forcer et faire rentrer un projet dans son temps. Je veux que les gens mettent des limites autour de moi, car je sais que leur entreprise est la priorité par rapport à la mienne de leur point de vue et je respecte ça, car je fais la même chose. Donc, je pense que la peur de déplaire à des gens desquels on ne devrait pas vraiment s’entourer s’ils réagissent mal à ce non. 🙅

Il faut commencer par des non qui n’ont pas trop de poids. On pense toujours au non sur de gros partenariats, mais il y a aussi de petites décisions où l’on hésite à dire non, comme aller boire un verre alors que tu as une mauvaise journée, que tu es fatigué ou qu’il s’est passé quelque chose de très négatif et l’autre ne le sait pas du tout. Alors, il faut lui dire : ce soir, j’ai besoin de me relaxer, de prendre un bain, mais propose une autre alternative comme proposer un autre jour. Donc, dire non, mais… ou non, et… ça change la situation et ça change un peu le mot non qui est final. C’est plutôt OK, c’est une bonne opportunité, mais pas aujourd’hui. Ça change totalement la manière dont on gère le refus. Juste expliquer que ce n’est pas contre la personne, mais pour soi. 🤔

Si nous-mêmes, on n’est pas capable de se mettre des limites claires et de les respecter, on ne peut pas attendre que les autres le fassent à notre place. 💪

Geneviève, c’est une entrepreneure qui a une vision essentialiste du business, pas question de sacrifier sa vie, son temps pour son business mais au contraire, son business est au service de ses objectifs, et de sa liberté

Et ils ne le feront pas, s’ils ont de l’espace et une opportunité 🚀, ce n’est pas nécessairement une manipulation comme « je vais prendre tout ce que Geneviève peut me donner », mais c’est « Oh Geneviève peut me donner donc je vais prendre ». C’est à chaque individu de mettre ces limites 🛑, mais il faut les découvrir et savoir lesquelles sont pour nous, et on n’a pas tous les mêmes limites 🙅‍♀️.

Personnellement, je préfère travailler moins et avoir plus de temps 🏖️, je suis en Asie et je vais avoir du temps pour avoir un massage 💆‍♀️, pour visiter avec mon fils 👩‍👦, pour faire plein de choses 🎉 donc je veux vivre plus et donc avoir un horaire plus allégé, je sais que d’autres personnes adorent travailler, et je ne juge pas parce que chaque individu est différent et on a tous des besoins différents 🌈.

Donc, se poser ces questions là, de quoi est-ce que j’ai besoin maintenant ? Et ça en revient aux saisons 🍂🌷 parce que les choses changent donc les besoins de l’automne ne sont peut être pas les besoins de l’hiver, donc être capable avec cette question d’écouter les réponses, d’écouter ce qui vient et de faire respecter ces réponses là, c’est juste ça qui fait en sorte que l’on a la vie que l’on veut 🙌, parce que personne ne va nous la donner.

Les conseils de Geneviève pour créer un business qui travaille pour soi

Créer des produits digitaux qui peuvent se revendre à l’infini

Pour toutes les personnes qui ont le mindset de vouloir avoir un revenu exponentiel, je conseille les formations en ligne 🎓 malgré le fait que j’ai arrêté. Ce sont toujours les formations en ligne ou en tout cas la vente de produits d’information, ou n’importe quelle forme qui fait en sorte que l’on soit capable de travailler une fois et qui se revend à l’infini.

Le produit d’information est un parfait produit 🎁, car c’est quelque chose qui est abstrait, il n’est pas physique, donc les coûts de production sont presque minimes par rapport au revenu qu’on est capable de faire, les marges de profit sont énormes💰 donc ça fait en sorte que l’on est capable soit en s’entourant des bons partenaires, soit en étant capable d’avoir le bon marketing, de vraiment avoir des revenus qui sont exponentiels dans le temps et ces revenus font en sorte qu’on est capable de ne pas devoir être présent à un certain endroit.

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Prioriser en fonction de ce qui fait sens pour soi et adapter son business à ses besoins

Mais aussi de fixer sur quelque chose qui fait du sens pour la personne, quand j’ai commencé « Les vraies affaires » en 2018, mon objectif, c’était de montrer les différents modèles d’affaire qui existent parce qu’il y a toujours des tendances. J’ai mentionné le marketing de contenu qui est très énergivore si l’on est seul, car on doit créer des carrousels, des posts, des réels, des stories, etc. 😫

On crée beaucoup et moi je suis le genre de personnes qui a une fatigue de créer, alors que certaines personnes sont énergisées, ils ont plein d’idées et moi je n’ai pas plein d’idées, le marketing de contenu c’est trop énergivore pour moi. 😔

Donc vraiment explorer tout ce qui est possible, mais aussi de challenger ce qui existe, et de créer un modèle qui fait du sens pour soi-même. On a l’habitude de suivre ce qui existe, de regarder ce que les autres font et se dire « ça a l’air bien », mais ce côté n’est pas aligné avec ce que je veux, mais c’est ce modèle vers lequel je vais aller. Mais non, au contraire, regarder les modèles, n’importe lequel qui vous intéresse et se dire « ça, ce sont les bons côtés que je veux garder et ça, ce sont les mauvais côtés et comment est-ce que je peux les améliorer et les changer pour faire en sorte que ça colle plus avec ma vision ». 🤔

La plupart des gens ne font pas ça et ils suivent le prochain modèle, et c’est ironique parce que d’une certaine façon on sort d’une boîte pour rentrer dans une autre boîte. Il faut déconstruire cette boîte, de prendre tous les côtés que l’on veut et en faire un octogone si l’on veut au lieu d’une boîte carrée et se dire « ça, c’est ma boîte, elle a la forme d’une étoile, mais au final c’est la mienne et je rentre dedans et personne d’autre ne rentre dedans ». 🤩

La connaissance de soi

Ça demande un certain recul et beaucoup de connaissance de soi, c’est-à-dire qu’au début on ne connaît pas, par exemple, l’univers de la formation en ligne, l’univers du marketing en ligne, on commence et on s’abreuve de contenu 👩‍💻, on va suivre des méthodes que l’on nous partage et c’est uniquement par l’expérimentation, par l’expérience et on se découvre en même temps que l’on est capable d’avoir le recul pour dire « OK, ça, c’est intéressant, ça par contre moi ça ne me convient pas et finalement je préfère faire autre chose » 🤔, et ça demande d’arriver à intégrer la méthode pour pouvoir s’en détacher derrière aussi 🤯.

Ce que j’aime voir aussi, ça me fascine les gens qui réinventent la roue 🤩, mais qui ne savaient même pas qu’il y avait une roue 🤯. Tous les modèles se basent sur « je crée un produit, j’ai un client, je le vends ». Mais ça me fascine toujours quand quelqu’un me dit « je voulais faire une communauté, mais je ne savais pas comment faire » et qu’au lieu de consommer 1000 formations sur le sujet, elle est juste devenue elle-même, elle se pose des questions, essaie des trucs, mais sans nécessairement consommer ce que les autres lui donnent 🤓. Les formations en ligne peuvent être top, mais ça peut aussi être un piège en tant que consommateur 🤔. Au final, il se rend compte que c’est un modèle d’affaires qui existe déjà qu’il vient de réinventer par lui-même, mais ça prend beaucoup de confiance en soi et de débrouillardise 💪.

Geneviève, c’est une entrepreneure qui a une vision essentialiste du business, pas question de sacrifier sa vie, son temps pour son business mais au contraire, son business est au service de ses objectifs, et de sa liberté

Quand on ne sait pas que ça ne se fait pas, et bien on le fait et des fois on réussit pareil !

C’est toute la beauté de l’entrepreneuriat, et c’est aussi pour ça que l’on dit que l’entrepreneuriat c’est une belle aventure de connaissance de soi, parce qu’on grandit avec 🌱, on apprend des choses, on comprend des choses sur nous, notre manière de fonctionner, qu’est-ce qu’on veut aussi dans la vie, dans le business et c’est super enrichissant, et notre business évolue avec nous en fonction de tout ça et de ces expérimentations et de ces choses ou l’on se dit à ça c’est cool comme modèle, j’ai envie d’intégrer ça, mais je n’ai pas envie de faire ça comme ça, parce que moi je préfère faire comme ça, ça ne me convient pas. 😎

C’est ça aussi qui fait que tous les business sont différents et que l’on a tous quelque chose d’hyper intéressant à apporter parce qu’on à tous nos forces, nos faiblesses, nos personnalités et nos zones de génie ✨.

Au final mon entreprise c’est ce qui m’a donné le plus de confiance en moi , mais il faut se laisser l’occasion de voir ce qui fonctionne ou pas, de dédramatiser les échecs. Il y a beaucoup de mindset à avoir et je parle d’action depuis le début, mais il n’y a rien qui se passe si on ne fait rien. Il faut les deux l’action et le mindset, il n’y en a pas un plus important, les deux on une part égale, l’action créer le mindset et le mindset créer l’action et c’est une espèce de cercle vicieux où au final on doit commencer quelque part et se faire confiance de se dire que l’on est capable de retomber sur nos pattes 🐾.

Pour moi, l’entrepreneuriat m’a donné tout ce qu’il faut pour savoir que même si tout s’arrête demain, je sais que ça va bien aller 🙌, ça va peut-être prendre un moment et je vais peut-être devoir pleurer 😢, mais c’est normal on va se reprendre après. 🚀

Geneviève, c’est une entrepreneure qui a une vision essentialiste du business, pas question de sacrifier sa vie, son temps pour son business mais au contraire, son business est au service de ses objectifs, et de sa liberté

Si tu devais recommencer depuis zéro, qu’est ce que tu ferais différemment en terme d’organisation ?

Dans les premières années d’entrepreneuriat en 2013, j’ai délégué trop vite, trop tôt à trop de monde. 🤦‍♀️

Dans la vision essentialiste de je veux travailler moins, on a la vision de je vais déléguer, je vais rester dans ma zone de génie, ce qui n’est pas faux, mais déléguer, c’est dans les plus grosses dépenses à gérer par une entreprise. 💸 Outre les dépenses, quand on délègue sans savoir comment faire au moins la base, on ne comprend pas comment juger si le travail est bien fait ou non et c’est essentiel aussi, parce qu’il y a des choses de fait, mais quand il y a beaucoup de choses, parfois on n’est pas capable de gérer. 😰

Lorsqu’on délègue, on devient également gestionnaire, ce qui dilue notre propre entreprise. Il y a une transition à faire et il est important de ne pas déléguer trop rapidement des tâches telles que la gestion des réseaux sociaux, la rédaction, le copywriting, les e-mails et la gestion de la communauté. Ces tâches sont essentielles pour connecter avec notre audience et apprendre à vendre. En nous connectant directement avec notre audience, nous sommes en mesure de recevoir des commentaires et de répondre aux DM pour améliorer notre offre et être à l’aise avec la vente. 💬

Quand on délègue, on perd le contact, on perd le pouls finalement sur sa communauté et je pense que pour être confortable avec la vente, c’est le premier switch qui se fait pour les gens qui vont avoir un succès monumental, parce que l’on comprend que c’est un service qu’on rend, ce n’est pas forcer les gens à faire quoi que ce soit, ce n’est pas voler les gens, mais pour être confortable avec la vente, il faut vraiment être en communication extrême avec sa communauté et les gens qui délèguent trop rapidement malheureusement perdent ce pouls là. 📉

on à la vision de je vais déléguer, je vais rester dans ma zone de génie, ce qui n’est pas faux, mais déléguer c’est dans les plus grosses dépenses à gérer par une entreprise.

C’est ce que j’ai fait malheureusement en 2013 😔, j’avais une grosse équipe 💼 et au niveau des dépenses ça nous a mis dans une position inconfortable à l’époque qui n’existe plus, mais il y a aussi l’espèce de déconnexion qui s’est faite, ou nous on était à l’arrière scène 🎭 on voyait notre équipe de gestionnaires, de rédacteurs qui faisaient les choses pour nous, mais on ne savait pas pour qui on le faisait et on ne savait pas comment leur vendre les bonnes choses. Il faut se mettre les mains dans la pâte initialement, parfois c’est une pâte qui est dure à modeler, mais une fois bien réchauffée là on est capable de faire de beaux gâteaux 🧁.

Il y a aussi une espèce d’idéal sur la délégation et c’est quelque chose qui n’est pas évident parce qu’il n’y a pas de timing parfait ⏰, il n’y a pas qu’il faut déléguer à tel moment, il faut que ce soit prêt que le business soit prêt aussi à accueillir une nouvelle personne et il faut être conscient que ça va créer un temps de management qui n’existait pas avant et que ce n’est pas parce qu’on met 1 h pour faire une tâche qu’on va la déléguer à quelqu’un qu’on va gagner 1h ⌛, non ça ne marche pas comme ça, il faut prendre ce nouveau rôle-là et il y a des personnes à qui ça ne va pas convenir et qui veulent rester solo, et c’est correct , il n’y a pas de bonne réponse 👍.

C’est quelque chose à anticiper, car d’être solo, de tout gérer et d’un coup de devoir gérer des gens, c’est vraiment un gros clash 💥 et il n’y a aucun besoin de créer un empire avec une entreprise de 5000 personnes, 30, 20, 10 , il n’y a aucun besoin, vous pouvez rester seul et d’ailleurs je vous encourage à lire le livre “The company of One” de Paul Jarvis 📚 qui est un livre extraordinaire où il montre à quel point une Company of one ce n’est pas nécessairement être solo, c’est le mindset qui va avec ça, on questionne la croissance, est-ce qu’elle est nécessaire pour atteindre les objectifs, ce qui vient se mêler avec l’essentialisme.

Geneviève, c’est une entrepreneure qui a une vision essentialiste du business, pas question de sacrifier sa vie, son temps pour son business, mais au contraire, son business est au service de ses objectifs, et de sa liberté

Le meilleur conseil Productivité de Geneviève

J’ai tout entendu en termes de productivité 😴, déjà il faut se poser la question sur ce que c’est être productif ? Est-ce que c’est remplir un horaire ? Checker plein de cases ? C’est quoi la productivité ? Je pense qu’il y a une question là-dessus 🤷. Souvent, on sent qu’on n’est pas productif parce qu’on n’avance pas 🐢, ça ne nous tente pas.

Le meilleur conseil est d’écouter la procrastination. C’est souvent un message 📢 : Peut-être que tu as besoin de dormir 😴 ou te détendre 🏖️. Ou peut-être que travailler l’après-midi ne convient pas. Peut-être que tu aurais dû dire non à quelque chose 🙅. Comment puis-je écouter ce message ? Est-ce que je peux dire non? Parfois, il faut s’écouter et gérer la situation. Mais parfois, le problème est plus important.

Dans tous les cas, quand on a de la misère à cocher des tâches ✍️, quand on les repousse encore et encore, parfois ce sont des oui où on aurait dû dire non. Parfois, c’est aussi de dire que je ne peux pas faire ça, il manque des choses 🤷, dans tous les cas, d’écouter la procrastination et essayer de creuser 🔍, je pense que c’est ça qui va faire en sorte au final que ce qui reste c’est juste des oui que l’on va faire avec entrain et avec énergie 🚀, mais la procrastination c’est vraiment un bon exemple pour nous guider dans ce qu’on veut .

Pour atteindre mes objectifs professionnels, il est important d’écouter mes désirs ❤️ tout en évitant la procrastination et la jalousie envers les autres sur les réseaux sociaux 📱. La jalousie peut bloquer nos désirs, il est donc important de les identifier. Pour moi, la productivité consiste à effectuer les tâches nécessaires pour atteindre mes objectifs 💪. Il ne s’agit pas seulement de cocher des tâches sur une liste ✅, mais de réaliser des tâches qui nous rapprochent de nos objectifs.

La productivité pour moi c’est de faire les bonnes tâches au bon moment pour des projets avec lesquels on est aligné 🎯.

Et il n’y a rien de plus contreproductif que de faire une tâche même efficacement si elle ne sert à rien 🙅‍♀️ et qui ne fait pas avancer nos objectifs . Le plaisir est éphémère ⏳, il faut penser long terme.

Découvrir les 3 piliers de la productivité 👇

Les 3 piliers de la productivité

L’évènement Ka-ching

Kaching c’est une connexion annuelle de formation en ligne, un bundle de formation en ligne très éphémère 🌟, de style pop-up où les 14 formations à l’intérieur sont vendues à 96% de réduction pendant seulement 5 jours.

Évidemment, la valeur du produit lui-même est tellement grande qu’on ne peut pas le vendre plus longtemps que ça. Cette année, c’est la 4ème année, il y a en premier lieu ce que j’appelle le speed dating 💕, parce qu’on apprend à connaître tous les formateurs qui offrent des formations dans le bundle et ils viennent durant cet événement gratuit nous partager des stratégies gratuites pour booster son business sans dépenser un sou 💰, mais pour vraiment un maximum d’impact.

Cet événement prend de l’ampleur chaque année, en 2022, on était presque 13 000 personnes inscrites à l’événement de l’expérience Kaching, et mon objectif évidemment c’est que ça devienne encore plus gros, et c’est d’offrir de l’éducation aux entrepreneurs 📚 parce que je vous l’ai dit j’aime toujours les formations en ligne, je crois toujours dans ce modèle-là, je crois, toujours au fait que les gens qui ont testé des choses par eux-mêmes, qui offrent du contenu de qualité peuvent aider les autres à prendre des raccourcis, à faire des découvertes peut-être sur des modèles qui sont plus alignés à eux.

Mon objectif est vraiment d’offrir cette éducation de qualité et la rendre accessible pendant un certain temps, je suis vraiment très excité pour cette 4ème année de travailler et de collaborer avec des gens qui sont franchement la crème de la crème de l’entrepreneuriat en ligne 💪, on ne va pas se le cacher, et la deuxième semaine c’est la vente du bundle ou il ne faut pas le rater, car quand la vente ferme elle ne réouvre plus.

C’est un bundle avec énormément de valeur et ça permet aussi de découvrir des gens, parce qu’il y a la crème de la crème de l’entrepreneuriat francophone et on ne connaît pas forcément tout le monde, il y a des personnes qu’on suit peut-être plus que d’autres et c’est hyper intéressant aussi d’avoir un prix qui est très très abordable, un panel de différentes choses, qui peuvent aussi nous ouvrir l’esprit sur des sujets et sur des personnes que l’on ne connaissait pas, et des modes de pensée, des façons de fonctionner qui sont hyper intéressantes. Ça permet aussi de s’enrichir de plein de visions différentes, de différents modèles de business, de comment le marketer, le structurer et c’est hyper enrichissant cette partie du bundle.

s’enrichir de plein de vision différente, de comment le marketer, le structurer et c’est hyper enrichissant cette partie du bundle.

Avec le bundle, je ne suis pas le professeur, mais je veux mettre en avant ces personnes qui enseignent 🌟. C’est comme mon nouveau podcast « Effronté », qui est sorti le 10 janvier, où j’ai mis en avant les entrepreneurs les plus audacieux 😎. Ces personnes sont de véritables challengers, qui veulent réussir dans l’entrepreneuriat et avoir un succès à grande échelle 🚀. Je veux mettre en lumière leur succès et normaliser le fait d’en parler, surtout quand il s’agit de femmes. Au lieu de les cacher, je veux les voir et les célébrer.

Je pense que mon prochain objectif de vie pour l’instant c’est de mettre le spotlight 🌟 sur les autres et d’organiser des événements qui sont autant agréables pour moi que pour mes collaborateurs que pour les gens qui y participent.

Par ici pour retrouver Geneviève Gauvin :

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